Dans un Rio de Janeiro miné par la fracture sociale, les habitants des favelas vivent leurs vies d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes au milieu des narcotrafiquants et de la violence policière. Les bains de mer, l’extase de la drogue, la camaraderie et le rire, surtout, viennent adoucir une existence difficile, où la pauvreté quotidienne force ces jeunes gens à trouver par tous les moyens une échappatoire. Avec humour et grâce, sans complaisance aucune, Geovani Martins décrit à travers ces treize nouvelles la réalité à la fois belle et terrible des favelas. Plongeant le lecteur au cœur d’une des villes les plus inégalitaires au monde pour nous en montrer la face cachée, loin des clichés de la carte postale. Il nous dévoile de l’intérieur un univers méconnu, mystérieux et déconcertant.
Ce jeune écrivain des favelas est considéré comme la révélation littéraire de l’année et son livre connaît un immense succès au Brésil et ailleurs.
Geovani Martins, Le soleil sur ma tête, trad. du portugais (Brésil) par Mathieu Dosse, Gallimard, 2019.