La chenille devient papillon, pourtant la première n’a rien à voir avec le deuxième. Une même vie, un même « moi » existent en deux formes complètement différentes. C’est le point de départ de la réflexion audacieuse d’Emanuele Coccia qui affirme que nous sommes tous, êtres vivants, quelle que soit notre espèce – humaine, animale, végétale… – unis dans et par un système de métamorphose perpétuelle. Pour ce faire il mêle philosophie, science, méditation et poésie dans un essai stimulant.
À lire –
Emanuele Coccia, Métamorphoses, Rivages, 2020.