À 20 ans, Cécile est une jeune étudiante débridée qui ne jure que par la poésie, la littérature et la philosophie. À ceux qui lui parlent de yoga, de gourou et de spiritualité hindoue, elle réplique que ses maîtres se nomment Nietzsche, Baudelaire, Lautréamont, et qu’elle ne comprend rien à leurs histoires de Shiva et de vedas.
Trente-cinq ans plus tard, c’est dans l’appartement d’un maître yogi qu’elle réapprend à respirer pour survivre à un choc traumatique. Comment la rationaliste sceptique s’est-elle transformée en disciple appliquée ? Par quelles rencontres de chair et de papier ?
Faisant aussi la part belle à la magie poétique des signes par lesquels chacun peut donner sens à son existence, Feux sacrés pourrait se résumer ainsi : savoir mourir, s’éveiller, apprendre à renaître pour mieux vivre.
Cécile Guilbert, Feux sacrés, Grasset, 2025.