Persuadés que la narratrice est victime d’un mauvais sort, ses proches s’inquiètent. Pour le conjurer, ils font appel aux superstitions et rituels religieux transmis par les femmes de leur lignée. Face au poids des traditions, sa soif d’indépendance s’accroît, la poussant à assumer les désirs qu’elle tenait jusque-là sous silence. Dans un extraordinaire métissage linguistique et une langue fragmentée, son roman ausculte avec humanité la question des appartenances multiples et leurs conséquences sur les identités.
À lire –
Anya Nousri, On m’a jeté l’œil, éd. Le Castor Astral, 2025.