Luigi Bellandi, professeur et traducteur, se remémore l’été 1972. Il a alors douze ans et tout le monde le surnomme Gigio. Un été de découvertes, la musique, la lecture, la naissance du désir et des inquiétudes qui l’accompagnent. Cela pourrait être joyeux si l’on ne pressentait pas l’avènement d’un drame familial se superposant au massacre perpétré par l’organisation terroriste Septembre noir qui interrompt brutalement les Jeux olympiques de Munich. La “férocité du monde” frappe le jeune garçon marquant ainsi la fin de son innocence.
Soirée présentée en collaboration avec le festival Italissimo.
Sandro Veronesi, Septembre noir, traduit de l’italien par Dominique Vittoz, Grasset, 2026.