Récit d’un amour fou, qui fait place peu à peu à la tendresse, la correspondance d’Anaïs Nin et Henry Miller exprime la bienveillance constante qui animera la relation entre ces deux écrivains d’exception. Lettre après lettre, on suit l’évolution de leurs rapports au fil des années tout en assistant à des échanges passionnants sur le devenir de leur œuvre et le sens de l’écriture. Deux personnages exceptionnels, sans complaisance l’un envers l’autre, unis dans une délité essentielle, physique, matérielle et littéraire. Aujourd’hui, une soirée consacrée à l’année 1932 qui sera suivie par deux autres volets : 1933 et 1934 (14 et 18 décembre).
Anaïs Nin et Henry Miller, Correspondance passionnée, trad. de l’anglais par Béatrice Commengé, Stock, 2007.