Des chaises, une banquette, le désordre d’une chambre, la guitare, le vin. Un homme égrène quelques notes de slide guitare… Le spectacle peut commencer : des mots qui frappent et cognent, une guitare folk brandie en guise d’arme. L’écriture de l’immédiateté qui collait tant à la vie, à l’expérience, à l’émotion : celle de la poésie Beat, une génération dont les acteurs ne furent pas des révolutionnaires mais des voyageurs expérimentaux, rêveurs errants et en marge de la société américaine.
Une plongée dans les grands espaces de la liberté de pensée et de vivre des auteurs américains : Jack Kerouac, Raymond Carver, William Burroughs, Allen Ginsberg, John Fante, Henry Miller et même… Céline ! Céline qui le premier a voulu mettre du langage parlé dans l’écrit, casser la belle phrase pour en faire un jet bouillant et scandaleux. Le maître à écrire de la Beat Generation.
La musique : celle de Woody Guthrie, figure de proue du mouvement folk et maître spirituel de Bob Dylan.
Ici s’incarnent les personnages désopilants et anti-conformistes du mouvement Beat, qui a inspiré et fait rêver des générations de jeunes.