« tu es là, n’y es plus . changement de vie . toutes questions de principe désapprises aplaties tom-om-ombent dans ta disparition . de quoi se mettre un opinel en pleine ville en pleine parole prise à la gorge . ton regard son vif sa plaine encore adhère à mes lèvres . tendue vers cet aléatoire je déambule défaite . » – Séverine Daucourt-Fridriksson
Autour de Dégelle, sa cinquième œuvre poétique, Séverine Daucourt-Fridriksson propose une version scénique où ses textes et ses chansons s’entrelacent. En lisant et chantant, elle donne à entendre son livre d’une façon différente.
Il lui arrive par ailleurs de traduire de l’islandais (dernièrement les poèmes de Sjón, parolier de Bjork) et de travailler au théâtre (notamment avec Éric Ruf à la Comédie-Française). Elle tente aussi d’introduire les écritures contemporaines auprès de publics à la marge (centres d’accueil sociaux, prisons, services psychiatriques…).
Séverine Daucourt-Fridriksson, Dégelle, éd. La Lettre Volée, coll. « Poiesis », 2017.