« N’ajouter rien. L’été deux fois »

En 1989, paraît aux éditions de Minuit, L’été deux fois, de Christian Costa. « La plage serait à peu près la seule activité de Boz s’il n’éprouvait en même temps le désir de commencer quelque chose, on ne sait pas quoi. » Salué par la critique littéraire, le roman connaît un grand succès d’estime. Mais son auteur ne se montre pas et il ne publiera jamais d’autre livre. Un admirateur du texte rachète tout le stock d’exemplaires imprimés du livre. Pour peu qu’on soit informé (une confrérie littéraire souterraine s’est formée), on peut s’adresser à lui et en obtenir une copie. 

C’est cette histoire, et la fascination qu’elle a suscitée chez certains, que raconte Fabrice Chillet dans son récit. Cependant que les éditions de Minuit rééditent ce livre culte. L’occasion est donnée lors de cette soirée de partager ce texte, d’entendre sa langue et son rythme si singuliers, et même de rencontrer Christian Costa.

« Cette nuit-là, en fermant les yeux, je ne pensais plus qu’à cette couverture blanche, format in-octavo, parcourue d’un liseré bleu et à ce titre étonnant qui ne voulait rien dire : L’Été, deux fois. »

Fabrice Chillet, N’ajouter rien