« Vous savez bien que je ne cherche rien d’autre, dit-il enfin. Ma musique, des boutons, un habit… c’est la même chose… tout ce qui est bon, véritable et beau… le reste… rien… »
De Mozart, on dit qu’il est divin. Mais l’homme se vivait-il ainsi ? Toute sa courte vie durant, de l’ enfant prodige qu’il a été jusqu’à sa mort prématurée, Wolfgang Gottlieb Mozart, de son vrai nom, a confié à la musique tout ce qu’il avait à dire. Avec ce livre, Matthieu Mégevand réussit le tour de force de « capturer » Mozart en peu de pages, de nous le faire « entendre » en littérature, et de révéler ainsi son inextinguible quête de beauté.
Après La bonne vie, sur le poète Roger-Gilbert Lecomte, et Lautrec, sur le peintre, Tout ce qui est beau clôt avec Mozart une trilogie intitulée « créer-détruire » sur ces trois artistes incandescents morts en pleine fleur de l’âge.
Matthieu Mégevand, Tout ce qui est beau, Flammarion, 2021.