Ils écrivent la dureté de la vie. Dans La vie de ceux qui restent, Matteo B. Bianchi se montre tel qu’il est : un survivant. C’est ainsi que l’on surnomme les proches d’une personne suicidée. C'est ainsi qu'il se sent et l’écrit, avec une douloureuse et profonde sincérité. Avec Fiore mio, son ami Paolo Cognetti poursuit le cycle des hauteurs entamé avec Les huit montagnes (Prix Strega 2017). Accompagné d’une caméra cette fois, il retourne dans ces paysages alpins pour filmer l’histoire du mont Rose, entre l’Italie et la Suisse, et ceux qui ont choisi d’en faire leur foyer.

Matteo B. Bianchi, La vie de ceux qui restent, trad. de l’italien par Romane Lafore, Stock, 2025.
Paolo Cognetti, En bas dans la vallée, trad. de l’italien par Anita Rochedy, Stock, 2024.
Paolo Cognetti, Fiore mio, le dimanche 6 avril à 11h, au Cinéma du Panthéon.