« Le réalisme fantastique, un mouvement majeur de la contre-culture » ·  « Le réalisme fantastique, un mouvement majeur de la contre-culture » · 
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Rencontre
lundi 25 avril 2016

« Le réalisme fantastique, un mouvement majeur de la contre-culture »

Avec Joseph Altairac (critique, essayiste, spécialiste de la science-fiction),

Damien Karbovnik (universitaire, spécialiste de l’ésotérisme contemporain), Charles-Maxence Layet (journaliste scientifique, fondateur de la revue Orbs, l’autre Planète), Jean-Luc Rivera (auteur et journaliste, spécialiste des énigmes et phénomènes fortéens).

Modération : Jean-François Sanz & Farid Lozès  

 

Le Matin des magiciens (1960) puis la revue Planète (1961) ont suscité un phénomène sans précédent : le réalisme fantastique. Pendant près de deux décennies, ce mouvement culturel va agiter le monde intellectuel, animer des penseurs tels qu’Edgar Morin, Umberto Eco, Henri Laborit ou Rémy Chauvin, se déployer dans des publications (Jorge Luis Borges, H. P. Lovecraft, Federico Fellini ou René Alleau). Le réalisme fantastique préconise de débusquer le fantastique au cœur même du réel et postule le fait que la fiction influence souvent le réel, tout en l’informant par anticipation sur ses devenirs potentiels. Il constitue une quête de savoir visant à dépasser l’apparente contradiction entre matérialisme et spiritualisme, se situant aux croisements de l’art et de la technologie, de l’alchimie et de l’anthropologie, de l’ésotérisme et de la physique quantique, de l’avéré et de l’imaginaire…

Dans le cadre de l’exposition « Un autre monde (((dans notre monde))) », du 2 juin au 16 juillet à la galerie du jour agnès b., 44 Rue Quincampoix, Paris, 4e.

 

 

 

 

 

À lire

Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens, Folio/ Gallimard, 1960.