« Le 22 février 1947, par temps d’orage, il arriva en train à Brême. C’est ce qu’il crut du moins. »
Pendant les grands procès visant à éradiquer le nazisme dans la vie publique allemande, Jacob Lenz, avocat et capitaine de l’US army est convoqué par l’un de ces tribunaux afin de juger une affaire hors du commun. Des oiseaux parleurs – des mainates – nichant dans une forêt des environs, ont appris à chanter des hymnes nazis et les transmettent à leur descendance. Quel sort doit-on leur réserver ? Est-il, en quelque sorte, leur avocat ?
À lire –
Jean-Yves Jouannais, Une forêt, Albin Michel, 2026.