Une œuvre sous le signe de la guerre éternelle, d’un pays perdu, d’un je sans garantie. Ingeborg Bachmann est née en 1926 à Klagenfurt en Autriche, elle meurt à Rome à 47 ans.
Cet impromptu saisit cette langue incandescente née des ruines et de la passion de celle qui voulait signer : Personne. Matériaux hybrides, Vienne, Rome ou Prague, sous le manteau de l’exilé, sous la Grande Ourse, d’une rive à l’autre, en la mer, sur un lit blanc, utopie et alliance de la musique et du verbe.
Entre Mina Kavani et Ingeborg Bachmann, il y a, par-delà le temps, les frontières, une évidence.
Cette actrice donne sa puissance à l'oeuvre d'Ingeborg Bachmann.
Elle connait le prix de la liberté - la sienne : l'exil. Cela sonne différemment.
Entre la poétesse Ingeborg Bachmann qui vient d'Autriche et Mina Kavani d'Iran
il y a l'intimité d'une vérité. C'est en ce sens une alter ego.
Je ne souhaitais pas d'autre interprète pour Ingeborg Bachmann.
Les musiciens Stéphane Leach et Pierre Ragu tendent à l'union rêvée
par elle de la musique et de la poésie:
"Quand, s'interrogeait-elle, musique et poésie s'embrasseront-elles à nouveau?
Il y a une relation d'amour entre la musique et les mots qui dépassent les idiomes, les frontières...
Lumière Geneviève Soubirou
Production Hamlet FabriK