L’atelier mené dans ces maisons d’arrêt permet à de jeunes détenus de se raconter et de s’inventer dans l’écriture et les arts plastiques. La proposition de l’année s’articule autour de la notion d’évanescence, de présence-absence qui, dans les souvenirs parfois en partie effacés, dans les évocations fugitives et les rêves fugaces, donne lieu à des fragments d’histoires fragiles que l’imagination devra compléter, entre réalité et fiction. Entre les fantômes du passé qui hantent nos mémoires et les espoirs qui nous tiennent debout, notre présent ne cesse d’être traversé par ces figures spectrales, heureuses ou mélancoliques, qui nous rattachent au monde, à l’histoire, à nos vies. Le dessin comme les textes seront l’occasion de leur prêter la réalité des mots, des formes et des couleurs, pour les faire exister, le temps de l’atelier, et sur scène en musique à la Maison de la Poésie.
En collaboration avec le Service Pénitentiaire d’insertion et de probation 92 et 75 et avec le soutien de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique.
En partenariat avec La Terrasse – Espace d’art de Nanterre.
