« Je ne crois pas être de ces écrivains qui ne se soucient pas du style (il y en a), mais il me semble que des styles, j’en ai plusieurs. Il m’arrive de m’en inquiéter, mais en général je m’en satisfais. Je crois que chaque projet littéraire, chaque livre, suscite comme sa propre longueur d’ondes. Parfois on écrit sur ondes longues, parfois sur ondes courtes, parfois en modulation de fréquence. Des lectures le feront éprouver, pour lesquelles mes amis François Marthouret et Chloé Réjon me prêteront leur voix. On lira des extraits de livres aussi différents que Bar des flots noirs (1987), Tigre en papier (2002), et un À y regarder de près encore à paraître. On projettera quelques séquences du spectacle éphémère que Michel Deutsch avait tiré de L’Invention du monde, en 2010, à la MC 93 de Bobigny. Jean-Baptiste Harang, écrivain et critique littéraire, à Libération puis au Magazine littéraire, m’aidera à réfléchir à haute voix. ».
Olivier Rolin