Je ne parle pas la langue de mon père et L’arabe comme un chant secret : ces deux récits qui se répondent donnent la clé de l’œuvre de Leïla Sebbar et témoignent de son obstination d’écrivain face à cette question pour elle lancinante, depuis l’Algérie coloniale -où elle est née d’un père algérien et d’une mère française – jusqu’à Paris où elle écrit son père dans la langue de sa mère : comment vivre séparée du roman familial de “l’étranger bien aimé” qui, par son silence, l’a tenue à distance ?
La lecture par Marie-Hélène Lafon, lauréate du Prix Goncourt 2016 de la Nouvelle, sera suivie d’une table ronde avec les auteurs ayant contribué à la réédition des ces deux récits.
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Leïla Sebbar, Je ne parle pas la langue de mon père suivi de L’arabe comme un chant secret, réédition illustrée par Sébastien Pignon et commentée par Pierre Assouline, Martine Mathieu-Job, Milfred Mortimer, Marion Paillot, Rosie Pinhas-Delpuech, Nourredine Saadi, éd. Bleu Autour, 2016.