La poétesse Marina Tsvetaeva (1892-1941) a vécu trente ans en Russie, dix-sept en exil (dont quatorze en France), puis deux dernières années en Union soviétique où elle rentre en suivant son mari et sa fille, qui seront immédiatement réprimés. Avec elle, on ne peut séparer l’œuvre de l’existence : « Il ne s’agit pas du tout de : vivre et écrire, mais de vivre-écrire et : écrire – c’est vivre. »
Ses récits sur l’enfance sont aussi passionnés que les lettres à Rilke et Pasternak, poètes qu’elle chérit, ses réflexions sur la poésie aussi intenses que ses poèmes d’amour ou sur la vie en exil. Un mot semble fait pour désigner l’état d’esprit qui la caractérise en permanence : c’est incandescent.
L’œuvre poétique de Marina Tsvetaïeva est publiée notamment aux éditions Clémence Hiver et chez Poésie / Gallimard.