« L’écriture théâtrale est d’essence poétique. Voici la thèse qu’on voudrait soutenir et mettre en discussion, pas seulement dans ses évidences (d’Eschyle à Claudel), mais même pour la comédie (entre Molière et Beckett), même lorsqu’il s’agit de prose (en se référant à l’époustouflant paradoxe de Walter Benjamin : « L’idée de la poésie, c’est la prose »). Et même lorsque, le texte parlé jouant le second rôle, c’est une poésie visuelle et spatiale, une écriture et une poésie proprement scéniques qu’il s’agit d’approcher.»
Denis Guénoun