Jamais deux poètes n’ont atteint au cours du XXe siècle ni d’ailleurs depuis, un tel degré de célébrité que l’américaine Sylvia Plath et l’anglais Ted Hughes. Non seulement parce qu’ils formèrent ensemble un couple tragique, ponctué par son suicide à elle dans l’hiver 1963. Ou parce que la fatalité semble s’être acharnée contre lui, sa seconde femme ayant entraîné leur fille dans son suicide. Mais surtout parce que jamais encore l’on n’avait vu deux poètes créer à semblable égalité de génie et d’intensité, tout en vivant côte à côte.
C’est le sujet de la pièce de Dorothée Zumstein Never never never mise en scène par Marie-Christine Mazzola, avec lesquelles s’entretiendront Sylvie Doizelet et Jacques Darras.
Ted Hughes, Poèmes, 1957-1994, trad. de l’anglais (Royaume-Uni) par Jacques Darras et Valérie Rouzeau, Gallimard, 2009.
L’œuvre de Sylvia Plath est publiée chez Gallimard.
Dorothée Zumstein, Never, Never, Never, éd. Quartett, 2012.
La lecture est labellisée Rue du Conservatoire.