Identité et création vont de pair pour Atiq Rahimi (prix Goncourt 2008). Écrivain afghan, il écrit en français mais tourne ses films en persan. On peut dire qu’il est français quand il écrit son roman Syngué sabour, sous-titré Pierre de patience, et afghan quand il l’adapte au cinéma. Ou inversement, qu’il n’est jamais aussi afghan que lorsqu’il écrit en français, ni aussi français que lorsqu’il tourne en persan. L’identité vient-elle de la langue ou de la culture ? C’est une des questions que nous explorerons, entre extraits de films (La jetée, Il était une fois dans l’Ouest, etc.) et de textes.
À lire –
Atiq Rahimi, La Ballade du calame. Portrait intime, éd. de L’Iconoclaste, 2015.