« Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse. Il parle à trois cents yeux muets. Il prononce Le Discours aux animaux, une navigation dans l’intérieur, c’est-à-dire d’abord dans sa langue et dans ses mots. Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons, par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement. » Valère Novarina
Mise en scène : Céline Schaeffer
Interprétation : Stanislas Roquette
Musique : Christian Paccoud
Coordination : Marie Françoise George
L’Inquiétude, version pour la scène du Discours aux animaux (seconde partie), 1993.