Un an avant le 11 Septembre, un juif new-yorkais professeur à l’université, sombre en proie à des visions de catastrophes. Couronnée par le prix Sapir, La maison de ruines, premier roman de Ruby Namdar, s’attaque tout en excès et en humour, aux épineuses questions de l’identité et de la religion, avec en fond une critique grinçante de l’Amérique d’aujourd’hui. Une œuvre puissante, jubilatoire, mystique, un véritable morceau de bravoure littéraire évoquant rien moins que Saul Bellow, Tom Wolfe ou Philip Roth.
À lire –
Ruby Namdar, La Maison de ruines, trad. de l’hébreu par Sarah Tardy, Belfond, 2018.