Avec sa musique équilibriste qui incarne la plus assumée des ambivalences, Robi impose son magnétisme. Son deuxième album tout en contraste, aussi noir qu’incandescent, elle l’a écrit entièrement seule. « Ce disque est plus assumé, plus nu aussi, comme un aveu d’être », explique-t-elle. Pas étonnant qu’elle ait choisi de faire dialoguer ses questionnements intimes et quelques-unes de ses chansons dans une correspondance imaginée avec Sylvia Plath, dont des dessins inédits seront également projetés.
À écouter – Robi, La Cavale, Oh Chéri Productions / Les Disques de Joie, 2015.
Sylvia Plath, Dessins, trad. de l’anglais (États-Unis) par Valérie Rouzeau, éd. de la Table Ronde, 2016.