Ovidie – Assise, debout, couchée

« Toute l’histoire de la domination masculine repose là-dessus, sur cette hiérarchie des vies, celles des femmes et des chiens figurant tout en bas de l’échelle. Nous sommes liées aux canidés parce que, comme eux, nos existences valent peau de balle. »

Pour Ovidie, l’histoire avec les chiens commence dans l’enfance et devient non-négociable au moment où les regards portés sur elle sont on ne peut plus pesants. « L’intello qui fait du porno », la « chienne » va s’associer avec un chien nommé Raziel, co-dépendance consentie et intense. Il y aura d’autres « clébards » dans sa vie. Parallèlement, il y a beaucoup à dire sur la place des femmes et des chiens dans la société et leur fraternité. Ce à quoi s’emploie « Assise, debout, couchée ! », avec la vigueur salutaire qu’on connait à Ovidie.