Dans La douleur porte un costume de plumes, Max Porter convoque une figure bien connue des poètes. Tour à tour thérapeute, tyran, nourrice et farceur, le Corbeau, fantasme croassant du père et des enfants, leur permet de faire face à la perte d’un être aimé – la femme et la mère – et de continuer à vivre dans leur maison vide, hantée par le souvenir.
Entre roman et poème-fleuve, La douleur porte un costume de plumes jette un regard singulier, drôle et acide autant que tendre et touchant, sur l’un des plus grands drames personnels que l’on puisse vivre : la disparition d’un être cher. « Tournez la page, le concept, c’est pour les idiots, toute personne sensée sait que la douleur est un projet à long terme. » Une rencontre saisissante placée sous le signe de l’originalité.
Max Porter, La douleur porte un costume de plume, traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé, Le Seuil, 2016.