La poésie de Vera Pavlova retrace la vie sentimentale, culturelle et sociale de ses contemporaines. Son oeuvre poétique évolue et s’affirme à travers l’évocation des difficultés identitaires vécues dès la plus tendre enfance, lors de la désintégration de la famille, pendant la naissance des premiers sentiments amoureux, jusqu’à la venue enfin d’un amour mature. L’honnêteté exceptionnelle et l’introspection spontanée de la poésie de Vera Pavlova (dans la lignée de Marina Tsvetaeva et de Maria Chkapskaia), sa liberté de parole et la fraîcheur de ses images se combinent paradoxalement avec une vue traditionnelle sur la famille, l’amour, l’homme et la femme dans l’univers bouleversé d’une époque et d’un pays.
- Traduction : Jean-Baptiste & Hugo Para
- Mise en scène : Victor Alferov
- Chorégraphie : Olga Prixhudailova
- Scénographie : Milan Neumann
- Lumière : Ariane Rousselier
- Musique : Christophe Arfan.
En partenariat avec Les Journées du Livre Russe à Paris.
Vera Pavlova, L’Animal céleste, L’Escampette, 2004.