Une conférence tous publics, à partir de 10 ans.
Il est difficile de comprendre, et plus encore d’expliquer, ce que signifie le fait de mourir. C’est aussi vrai pour les grandes personnes que pour les enfants. La première question qui vient, pour les grands comme pour les petits qui ont perdu quelqu’un, est celle de savoir où sont les morts. Ont-ils disparu pour toujours ? Sont-ils partis en voyage ? Et si c’est un voyage, où va-t-on quand on est mort ?
On entend souvent dire chez nous que les morts restent vivants dans nos souvenirs : on continue à les aimer, à parler d’eux, parfois certains viennent dans nos rêves. On essaie de ne pas les oublier : on accroche leur photo au mur et on a le sentiment qu’ils sont toujours là, d’une autre façon. On leur offre encore des fleurs, qu’on dépose sur leur tombe quand on les a enterrés, ou là où l’on a dispersé leurs cendres . Toujours chez nous, certains pensent que les morts vont au ciel. D’autres, au contraire, affirment qu’il n’y a pas de vie après la mort, sinon dans la mémoire de ceux qui restent. Mais dans d’autres cultures, un peu partout dans le monde, on envisage les choses autrement. Là-bas, si les morts ne sont plus physiquement avec les vivants, ils ne sont toutefois pas complètement absents. On peut encore parler avec eux, on peut leur faire des cadeaux, leur demander conseil ou de protéger ceux qu’ils aimaient. Dans ces traditions, les gens ont inventé plusieurs moyens de continuer à faire des choses pour ceux qui ne sont plus et pour qu’ils puissent encore faire eux-mêmes des choses pour ceux qui sont restés. Cette petite conférence propose d’en raconter quelques histoires.
Ce cycle de conférences est proposé par Gilberte Tsaï.
« Les petites conférences » sont devenues une collection aux éditions Bayard.