Claudio Magris – l’auteur de Danube (1986), Microcosmes (1997), À l’aveugle (2005) ou Classé sans suite (2015) – est l’un des plus grands intellectuels européens de notre temps, salué par la critique et le public à de nombreuses reprises. Dans les cinq récits qui composent Temps courbe à Krems, il aborde le thème de la vieillesse et du temps qui s’écoule comme du sable filant entre nos doigts. Il nous invite à ne pas tenter de le retenir mais à plutôt le laisser glisser car le temps ne peut être contrôlé. Peut-être qu’en vieillissant, nous apprenons cette sagesse de vivre. Finalement, cet âge ne serait-il pas synonyme de renouveau plutôt que de fin ? Comme à son habitude, l’écrivain de Trieste nous propose une méditation littéraire magnifique.
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À lire – Claudio Magris, Temps courbe à Krems, trad. de l’italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau, L’Arpenteur, 2022.