Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne » ·  Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne » · 
Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne » ·  Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne » · 
Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne » ·  Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne » · 
tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Rencontre
vendredi 12 janvier 2018

Dans l’atelier de Nicolas Fargues : l’étonnant making-of de « Je ne suis pas une héroïne »

Rencontre animée par Alexandre Lacroix

En ce mois de janvier, Nicolas Fargues publie son douzième roman, Je ne suis pas une héroïne, dans lequel il relève un triple défi d’écriture.

Écrivain mâle, il se coule dans la peau et les sentiments d’une jeune femme, Géralde, pour décrire avec une bonne dose de cruauté la manière dont les hommes se comportent en amour.

Né en 1972, Nicolas Fargues regarde le monde à travers les yeux de son héroïne qui n’a que trente ans, et pour qui quarante-deux ans est déjà « l’âge des papas et des tontons, des chefs de service, des patrons de boîtes de nuit, des ministres, des profs de fac et des proviseurs de lycée ».

Blanc, Nicolas Fargues raconte la société du point de vue d’une Noire, sans cesse ramenée à ses origines camerounaises à travers les préjugés lourds dont elle est sans arrêt la cible.

Comment un homme blanc de 45 ans peut-il faire parler une jeune femme noire tout en restant crédible ? Est-il possible, surtout, à travers ce décentrement, d’écrire un roman du choc des cultures, où Yaoundé, la Nouvelle-Zélande et le quartier de Brochant, à Paris, ne communiquent pas toujours avec fluidité ?

À lire

Nicolas Fargues, Je ne suis pas une héroïne, POL, 2018.

Rencontre proposée par l’école Les Mots – https://lesmots.co