Dans un contexte d’accroissement des inégalités et de crise écologique, la dette est à la fois ce qui vient limiter le pouvoir d’action du politique, l’horizon menaçant qui justifie le maintien de l’orthodoxie financière, et ce qui vient faire pression sur les individus jusqu’à détruire leur liberté d’agir. Les États doivent-ils se sentir tenus de rembourser leurs dettes ? Quels récits de la dette peut-on mettre en circulation pour s’ouvrir à d’autres possibles ? Pour explorer ces enjeux, deux tables-rondes et une soirée de lecture.
Evénement organisé par Emmanuel Bouju, Vincent Message et Mazarine Pingeot, avec le soutien du programme « Littérature à crédit » de l’Institut universitaire de France, de l’université Rennes II et de l’université Paris 8 Saint-Denis.