Le temps n’est pas une distance en ligne droite, mais plutôt un labyrinthe, et quand on s’appuie au mur, au bon endroit, on peut entendre des pas précipités et des voix, on peut s’entendre passer, là, de l’autre côté.
Avec Tomas Tranströmer, ce n’est pas « être ou ne pas être », mais être ici et ailleurs, aujourd’hui et demain, simultanément. Couronné d’un prix Nobel en 2011, le poète suédois, disparu l’an dernier et traduit en une trentaine de langues, reste à découvrir. La voix des comédiens, la musique et la vidéographie se mêlent pour une interprétation élec-grisante du poète.
Tomas Tranströmer, Baltiques, Œuvres complètes 1954-2004, traduit du suédois et préfacé par Jacques Outin, Poésie/Gallimard, 2004.
Avec le soutien du Printemps des Poètes.