Le 18 novembre 1922, Marcel Proust rendait son dernier souffle. Cent ans plus tard, l’importance de son œuvre ne se dément pas comme en témoigne la vivacité de la création qu’elle suscite dont la Maison de la Poésie propose trois occurrences.
« Cher Marcel Proust,
Je me vois obligé de vous faire savoir que vous vous êtes trompé sur mon compte. Vous ne m’avez pas compris. Et votre erreur est double. Je veux dire que vous vous êtes trompé d’erreur. (…) Je ne suis pas, contrairement à ce que vous avancez, l’auteur de À la recherche du temps perdu, non pas parce que cette assertion serait erronée dans les faits, mais tout simplement parce que je n’ai pas désiré que cela fût. On peut montrer tout autant d’ambition à ne pas faire qu’à faire. »
Félicien Marbœuf
Jean-Yves Jouannais présente ce volume nécessaire et passionnant – où l’on mesure l’influence du « plus grand écrivain qui n’a jamais écrit » sur Marcel Proust.
Jean-Yves Jouannais, Félicien Marbœuf (1852-1924), correspondance avec Marcel Proust, ed. Verticales, 2022.