Passage de témoin continu entre la petite dame (certainement pas petite d’âme) et Valérie, ces poèmes sont un ballet où elles s’effleurent du bout des doigts avant de s’effacer et de céder la place à l’autre. C’est délicat, fluide, drôle, déterminé même dans les passages plus durs (cocotte avion flèche papier – c’est plié), plein de trouvailles (bien vieillir ou vieillir bien…), de jeux avec l’anglais (entre le quai et le marchepied please mind the gap) et toujours avec les mots (persévérance – perce et révérence)…
À lire –
Valérie Rouzeau, La petite dame, éd. La Table Ronde, 2025.