Tout se tient explore la sensation de manque évoquée par Pasolini et Brecht, tout en interrogeant si ce vide est véritablement une absence ou si le monde offre déjà assez de matière pour l’émerveillement. Structuré en une diversité de formes (poèmes, proses, essai sur Pasolini), l’ouvrage capte les variations du quotidien et des saisons comme un baromètre du réel. Plutôt qu’un message, il propose une écoute attentive du dialogue entre soi et le monde, où la langue poétique devient l’espace où tout se relie.
À lire –
Stéphane Bouquet, Tout se tient, P.O.L., 2025.