« C’est moi qui crie, peut-être » dit Eugenio De Signoribus (dans La Ronde des Convers).
« Moi » ? Ou, soudain, le réel même ?
En s’exposant à « la nue vérité de la sensation », le poème – écrit De Signoribus dans « Point de ralliement » (revue Fario n°11) – tente de dire le « cri de l’univers venu loger en soi ».
La poésie pour De Signoribus, n’en requiert pas moins un “ interlocuteur ” : c’est – note Martin Rueff dans sa présentation de Au commencement du jour – « parce que je peux parler à quelqu’un, “ le frère ” , que je peux parler du monde. »
Eugenio De Signoribus, poète majeur dans l’Italie d’aujourd’hui, lira ses poèmes et s’entretiendra avec le comité de la revue Po&sie et le public.
Ronde des convers, traduction de Martin Rueff, préface d’Yves Bonnefoy, Lagrasse, Verdier, 2007 – Au commencement du jour , traduction de Thierry Gillybœuf, préface de Martin Rueff, Éditions de la Nerthe, 2011 – « Chroniques de la vie incertaine », traduction de André Ughetto, revue Fario n° 7, 2009, n°8, 2010.