Traduire la poésie, traduire la prose : quelle différence ? La question même est-elle pertinente ? Un travail récent, la traduction des Vingt-sept Cubes danubiens (Donauwürfel) de Zsuzsanna Gahse, à paraître aux éditions Hippocampe, nourrira la réflexion dans trois directions : s’impose tout d’abord la dimension fraternelle d’une rencontre, car traduire un poète, c’est le fréquenter, longtemps, même si on ne l’a jamais vu ; c’est comprendre sa vision du monde jusqu’à pouvoir s’approprier son œuvre singulière. S’y ajoute, intime et vertigineux, le travail avec et sur la langue, sur “ma” langue : comment recréer la forme et la musique, les images et l’intertextualité dont est tissé le poème ? Enfin, il y a lieu de s’interroger sur le passage des textes d’un pays à l’autre, d’une langue à l’autre, et tout particulièrement sur le rôle que peuvent jouer les revues dans cette circulation fertile. Alors : traduire la poésie, traduire la prose, quelle différence ?
« Un Danube au cube » : Traduire Zsuzsanna Gahse
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tarif : 0 € — adhérent : 0 €
Rencontre
mercredi 22 mai 2019
« Un Danube au cube » : Traduire Zsuzsanna Gahse
Par Marion Graf
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
Rencontre proposée dans le cadre du Printemps de la traduction - ATLAS, 5e édition.