Dans son anthologie La terre le feu l’eau et les vents, Édouard Glissant écrivait : « Le Tout-monde est à la fois le limon et la cendre, la libation et l’élévation, la terre et le feu, l’eau et l’air secret. L’enfouissement et la consomption, la purification et l’inspiration : la terre encore et les feux, l’eau et l’air, brutalement. Dans ces éléments sont abordés la pensée humaine, les souffrances des peuples, les luttes et les abandons, ce que tu cries et ce que tu médites. »
C’est un peu de cette union que donnent à vivre et à entendre les soirées « Poétiques de résistance » proposées par l’Institut du Tout-Monde depuis 2014. L’anthologie d’Édouard Glissant se proposait d’ouvrir les imaginaires sur la diversité bruissante de ces poétiques que nous souhaitons, à notre tour, convier dans leurs présences vives au gré de ces rendez-vous.
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Programme :
La voix de Babouillec – Voyage au centre d’un cerveau d’autiste
« Les yeux la voix » et « Théatre », poèmes d’Edouard Glissant (Le Sang rivé et La Terre Inquiète)
Les voix d’hier en échos – Miléna Kartowski-Aïach, Poème et chant
LEROS – un Exil Insulaire chez les Damnés ( extrait du film documentaire)
Un chant de mémoire face au massacre – Havand Alhamad, musicien yezidi irakien
kani Shingal ? (« Où es-tu ? « ) par Angelos Rallis (extrait du film documentaire)
La voix – lecture de « L’ombilic et la voix » de Denis Vasse
Les voix qui crient dans le désert – Marie-José Mondzain
Cihan Sémsur, chant et poésie turque
Sauvez la beauté, poème, Sandrine Malika Charlemagne
Éveil et Peupleïade de Denis Pourawa, poète kanak
Dans chaque cellule – Abdellatif Laâbi, poème
Après la sentence infâme – Saïda Menebhi, poème
Dits par Samia El Ouazzani
Moneim Rahma , poète soudanais, Chant poétique
avec la participation de la comédienne Sophie Bourel et de Christophe Ntakabanyura de La Compagnie Nova
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