Un inédit publié l’année où Vian aurait eu cent ans : on n’y échappe pas ! Décembre 1950. Frank Bolton, un jeune colonel de l’US Army, rentre de la guerre de Corée avec une main en moins. À peine sa famille et sa ville natale retrouvées, il s’aperçoit que, l’une après l’autre, toutes les filles qu’il a aimées tombent sous les coups d’un assassin. Avec Narcissus, son ami détective, il se lance sur sa piste dans une noirceur croissante. Boris Vian imagina le déroulé de ce roman aux accents sullivanesques, en écrivit quatre chapitres et s’arrêta là. Pour les cent ans qu’il aurait eus, ses héritiers ont confié à l’OuLiPo la mission d’écrire la suite manquante. L’Ouvroir a répondu oui.
Le comédien Olivier Broche lit des extraits d’On n’y échappe pas tandis que les oulipiens Hervé le Tellier et Clémentine Mélois nous révèlent l’histoire de l’écriture de ce singulier roman.
Boris Vian et l’OuLiPo, On n’y échappe pas, Fayard, 2020.