Dans La vie clandestine, la narratrice déclare : « Ce qui reste, ce sont nos mémoires, et nous racontons, tous autant que nous sommes, n’importe quoi ». D’où vient alors qu’apparaissent en ce texte certains épisodes présents dans les autres livres depuis le premier, Le roman de Lili ? Et à quel jeu une certaine MS convie-t-elle ses lecteurs dans Tout cela n’a rien à voir avec moi, sous-titré « roman », alors que ces initiales semblent bel et bien à voir avec celles de Monica Sabolo ? Enfin, dans quel champ de forces, quels rythmes, et cette fois-ci à l’échelle de toute l’œuvre, les rencontres entre le masculin et le féminin, entre l’intime et le collectif, ont-elles lieu ?
Rencontre organisée par remue.net
Monica Sabolo, Les Weirdos, illustrations de Mathieu Sapin, Gallimard Jeunesse, 2024.
Monica Sabolo, La vie clandestine, coll. « Blanche », Gallimard, 2022.