C’est la plus vieille des histoires. La plus belle aussi. C’est une histoire d’amour. Frank rencontre Margaux. Il lui dit : « Madame, vous êtes aussi peu que possible la femme qu’il me faut, c’est bien tentant. Ils font le mal et le mal est bien fait. Tellement bien fait qu’il donnera naissance à Hippolyte, un joli petit monstre. Frank écrira des lettres pour la survie d’Hippolyte, notamment celle-ci : « Non, tu ne fais pas le mort lorsque tu viens de te faire larguer. Tu agonises, mec. Tu cherches une explication alors qu’il n’y a rien à comprendre. Tu bois tous les bars, tu continues alors que la boite de nuit vient de fermer. Tu hurles, tu l’attends devant chez elle, tu te répands, tu pleures, t’as l’impression de la voir partout, tu en baves. » Enfin, et surtout, ne jamais oublier cette phrase : on ne peut pas être amoureuse de papa. Maman a déjà essayé.
Après l’inoubliable « Et vivre était sublime », Les Garçons manqués reviennent pour une nouvelle histoire d’amour entre des textes et des chansons.
Nicolas Rey, Les enfants qui mentent n’iront pas au paradis, Au Diable Vauvert, 2016.
À écouter – Mathieu Saïkaly, A million particles, Polydor, 2015.
Production Dessous de scène