En l’absence d’Adonis, retenu à l’étranger, Rachida Brakni et Rodolphe Burger ont décidé de déployer leur rencontre sur scène en suivant la ligne solaire et incandescente de la poésie érotique arabe.
Un « chant d’amour » construit comme un jeu de miroir. En partant de l’Ancien Testament, Le Cantique des cantiques, considéré par les plus grands poètes du monde comme un pur chef d’œuvre et sa « réponse » arabe, S’envolent les colombes de Mahmoud Darwich. En mettant en résonance une autre poésie écrite du point de vue des femmes, Les Feuillets de Khaoula d’Adonis, qui célèbrent la liberté des étreintes, la passion amoureuse, l’enivrement des sens. En invitant à leurs côtés Joumana Haddad poète libanaise auteur du Retour de Lilith. Lilith, la première femme, celle qui a fui le paradis car elle refusait de se soumettre à l’homme. Celle qui incarne la féminité glorieuse, indépendante, puissante et libre. La femme égale de l’homme dans le désir et l’accomplissement, l’érotisme indissociable de la vraie liberté d’être et d’aimer.
Une création musicale dite en arabe et en français qui célèbre la charge érotique de la poésie.