Chaque année des dizaines de millions de personnes sont forcées de se déplacer, de s’exiler dans leur pays, ou d’un pays à l’autre. Il leur faut ensuite chercher un asile : le demander. Des familles sont séparées. Une fois parti, il faut chercher un lieu où atterrir. Et ce sont de nouvelles difficultés, de nouvelles déchirures, de nouvelles brisures. Beaucoup meurent dans ces déplacements.
La poésie s’inscrit dans ces parcours : elle les exprime, les raconte, les évoque. Elle prend alors toutes sortes de formes.
Lire des poèmes d’exil ou d’asile, ce n’est pas céder à l’illusion d’une réparation. C’est se pencher plus près. Ralentir. Écouter. Réfléchir.
La revue Po&sie est éditée aux éditions Belin.