Il y aura un an tout juste ce 22 novembre, Léonie Pernet sortait son deuxième album avec en tête l’idée d’ « une utopie consolatoire, terre d’asile collective ». Une exploration donc, du « cirque » ensorcelant de la chanteuse-multi instrumentiste qui désigne, dans cette expérience sonore, des influences toutes littéraires.
C’est ce qu’elle met à jour dans le cadre de Paris en toutes lettres, entremêlant à ses morceaux des lectures d’extraits d’Anaïs Nin, René Char, Fernando Pessoa entre autres, la notion de consolation comme fil rouge.
« Dans l’eau des rêves inachevés
Léonie Pernet, Il pleut des hommes
J’archive par couleurs mes regrets
Dans l’eau des rêves, j’ai cueilli
La promesse de l’aube inaccomplie »
À écouter – Léonie Pernet, « Le Cirque de consolation », CryBaby & InFiné, 2022.