S’il n’y a pas d’écriture féminine, il y a assurément des écritures incarnées, des livres qui disent l’expérience vécue du corps des femmes. Celle-ci s’éprouve de mille manières singulières, elle est aussi le lieu d’une condition corporelle partagée, longtemps éprouvée sous le signe de l’objectivation, aujourd’hui réinvestie comme le lieu d’une libération. Ce cycle de rencontres fera entendre la voix de ces autrices qui font résonner cette aspiration, en dialogue avec la pensée féministe, dans la mise en commun des récits de soi.
Camille Froidevaux-Metterie, Un corps à soi, Seuil, 2021
– Laurine Thizy, Les maisons vides, L’Olivier, 2022
– Lucile Génin, De nouveaux endroits, Sous-sol, 2022.