La mélancolie des confins est un ensemble de textes encore inédit, un cycle, qui explore, entre front et frontière, l’Europe par ses limites. Un récit documentaire qui tourne autour d’un narrateur à la première personne, à la fois voyageur, arpenteur et rat de bibliothèque. Le premier volet du cycle commence à Berlin et s’intéresse à la Marche du Brandebourg : marche entre chrétiens et païens, frontière entre Polonais et Allemands aujourd’hui, dernier rempart du Reich nazi contre l’Armée Rouge, mais aussi terre du grand Theodor Fontane.
Hypnose – la littérature est un tombeau : le souvenir de la bataille de Stalingrad irrigue le roman européen, depuis Vassili Grossman, Theodor Plievier, Heinrich Gerlach ou Mario Rigoni Stern.
À lire – Mathias Enard, Le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020.