Le jour de ses onze ans, Jonathan, un enfant de Jérusalem, arrive par erreur après un attentat suicide au Paradis des musulmans. Là commence un voyage à la Swift, à la fois poétique et métaphysique, à la recherche de son identité, ainsi qu’un dialogue avec Dieu. Mais le Paradis existe-t-il ?
Auteur prodige comparé à Pynchon et à Foster Wallace, très influencé par la littérature hébraïque, jouant sur l’absurde et les mots, Joshua Cohen, 33 ans, a mis dix ans à trouver un éditeur à ce texte sublime, d’une profonde oralité, inspiré par un attentat dont a été victime l’un de ses cousins.
Il décrit ici la vision fantasmagorique d’un Paradis recomposé d’après les mythes, la Tradition, les proverbes, tout en soulignant l’étrange miroir entre les cultures juive et musulmane.
Le Paradis des autres, traduit de l’anglais (États-Unis) par Annie-France Mistral, Le Nouvel Attila,
2014 – www.lenouvelattila.fr.