Richard Brautigan a vécu une existence de poète. Sa poésie, comme ses romans et sa vie, était vibrante, insomniaque, explosive, amoureuse et délicatement empoisonnée. Il fut un vagabond qui récoltait tous les indices qui prouveraient combien notre monde était absurde, drôle et beau à la fois. Poète du bric-à brac et de l’enchantement, celui qu’on a surnommé « le dernier des Beats » parle comme nul autre de l’amour, du Japon, de la pluie et de ces « petits bouts de réel qui sont aussi minuscules que la pincée de sel qu’on ajoute à un plat si compliqué qu’il faut deux jours, parfois même plus, pour le faire cuire ».
Et pour finir n’oublions pas la manière dont Brautigan composait un recueil de poésie : il faut l’écrire, le réécrire, le lire aux amis et puis l’envoyer partout dans le monde « dans l’espoir qu’il y prenne racine ».
ÀÂréédition de L’Avortement, Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus, Journal japonais et Il pleut en amour chez Points et de la poésie complète de Richard Brautigan
au Castor Astral.