Récit sensible d’un deuil et d’une quête de sens, ce livre dresse un portrait intime et pudique de l’écrivain – son humour, ses excès, des fragments de son quotidien, le succès et les échecs de ses livres, ses amis, qu’ils soient issus de la Beat Generation (Thomas McGuane, Don Carpenter) ou pas (Francis Ford Coppola, Jack Nicholson, Jim Harrison…). L’auteure approche les zones d’ombre que cultivait ce « père magique », adoré et ambivalent. Dans une langue juste et sobre, elle permet d’entrevoir la fragilité de l’homme derrière la légende.
À lire –
Ianthe Brautigan, La mort n’est pas contagieuse, éd. Page à Page, 2019.