Août 1985. À Paris, une femme s’est laissée mourir de faim chez elle pendant quarante-cinq jours en tenant le journal de son agonie. Son cadavre n’a été découvert que dix mois plus tard. À l’époque, Grégoire Bouillier entend ce fait divers à la radio. Et plus jamais ne l’oublie. Or, en 2018, le hasard le met sur la piste de cette femme. Qui était-elle ? Pourquoi avoir écrit son agonie ? Comment un être humain peut-il s’infliger – ou infliger au monde – une telle punition ? Se transformant en détective privé, l’auteur se lance alors dans une folle enquête pour reconstituer la vie de cette femme. Un immense livre de littérature qui assemble des questions essentielles sur l’écriture et sur la condition humaine ; sans jamais oublier d’être drôle et captivant.
« En attendant, je suis heureux que l’adverbe « peut-être » existe. Celui qui, le premier, le fit entrer dans la langue française s’y connaissait dans l’art difficile de découvrir la vérité. »
Grégoire Bouillier, Le cœur ne cède pas
Grégoire Bouillier, Le cœur ne cède pas, Flammarion, 2022.